Copropriétés : les syndics détournent la loi

Depuis le 1er juillet 2015, un nouveau contrat de syndic régit les relations entre les copropriétaires et les syndics. Néanmoins, après seulement 13 jours de mise en place on constate déjà des dérives des syndics.

Afin d’éviter les accumulations des frais dus aux tâches optionnelles qui sont facturés par les syndics, l’état a mis en place via la loi ALUR une nouvelle règlementation qui précise les droits et le coût de certaines tâches. Aussi seul une vingtaine de services seront facturable en sus du forfait de base qui comprend les frais de gestion courante.

Ces nouveaux contrats seront mis en place de manière progressive au moment des assemblées générales annuelles des copropriétés.

Mais certains syndics montent un peu, beaucoup, leur nouvelle note !

En deux mots..

Premièrement : les gros administrateurs de biens allongent de manière irraisonnée leur forfait de base. « il n’est pas rare de voir des gestionnaires assumer des revalorisations de 40 % à 45 %, voire dans des cas extrêmes de près de 50%. », alerte le responsable du syndic Syneval.

Deuxièmement : les syndics revalorisent à la hausse leurs tarifs des prestations optionnelles. On constate des hausses tarifaires horaires d’honoraires de près de 50 %. Certains services optionnels seraient facturés de plus de 6 fois le tarif moyen.

Alors avant de signer votre nouveau contrat de syndic, soyez vigilant !