Bruxelles rappelle aussi le dispositif Scellier.

Il y a quelques semaines, nous vous parlions du rappel à l’ordre de Bruxelles concernant les quatre  dispositifs fiscaux en faveur des investissements locatifs dans le neuf. Ces dispositifs étaient  non conformes aux lois européennes. Aujourd’hui, la Commission européenne se penche sur un autre produit de défiscalisation immobilière, la loi Scellier.

La Commission Européenne ne lâche rien, cette fois, sa requête va en direction du dispositif  Scellier. Il y a quelques semaines, Bruxelles demandait à Bercy de revoir sa copie concernant les dispositifs fiscaux proposés dans le cadre d’investissements locatifs dans le neuf. Elle pointait alors du doigt les mesures fiscales Périssol, Robien, Besson et Borloo, qui ne sont plus proposées aux investisseurs, les jugeant « discriminatoires » et « contraires à la libre circulation des capitaux au sein de l’Europe », un Français ne pouvant bénéficier de cet allègement fiscal pour l’achat d’un logement hors de France. La Commission exigeait donc une modification de ces mesures de défiscalisation, à défaut de quoi elle saisirait la Cour de Justice européenne.

Le gouvernement français a tenu bon en rassurant les contribuables ayant déjà pris part à l’un de ces dispositifs : « On ne vous demandera pas de rembourser les réductions d’impôt dont vous avez bénéficié ».

Le Scellier en étude…

La loi Scellier,  qui permet une réduction d’impôt dans le cadre d’un investissement locatif, est cette fois pointée du doigts par la Commission qui en étudie la conformité avec la législation de l’UE.  Le commissaire européen à la fiscalité, Algirdas Semeta, via une interview accordée au quotidien Les Echos,  vient d’expliquer que la Commission examine actuellement de près le dispositif Scellier, précisant que si son examen « démontre qu’il viole aussi les règles européennes, nous ne pourrons qu’ouvrir une procédure à son encontre ».

La perspective d’une nouvelle injonction de Bruxelles vis à vis du Scellier a de quoi inquiéter promoteurs et investisseurs. On ne peut en effet minorer l’impact sur les ventes de ce dispositif qui représentait 63% des ventes de logements neufs en 2010, et sa modification serait sans aucun doute un frein à ce type d’investissement.

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Dossier les dispositifs fiscaux et les investissements locatifs

Tendance des taux immobiliers pour le mois de mars 2011

Ils sont loin les taux de novembre 2010, qui ont permis d’augmenter l’enveloppe budgétaire de l’emprunteur en lui permettant d’acheter sur une durée plus longue pour profiter d’un logement plus spacieux. En effet, les taux de crédit immobilier ont encore augmenté fortement en février 2011.

D’après les chiffres publiés en mars 2011 par Empruntis, les taux les plus bas, en prenant une moyenne sur 15 ans, s’élèvent à 3,55%, soit à peu près les même taux proposés il y a quelques mois pour un emprunt sur 20 ans.  Aujourd’hui, il faut augmenter sa durée d’emprunt pour absorber l’augmentation des taux des prêts immobiliers.

Où trouver les meilleurs taux pour ce mois de mars ?

Récapitulatif des taux proposés :

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Un article paru dans le magazine le particulier a fait une étude sur l’intérêt de renégocier son prêt suivant la date de souscription de celui-ci.

Entre 2001 et 2004, les taux ont oscillé entre 5,5% et 4%, ici la renégociation est rentable à condition que le prêt ait été souscrit sur 20 ans pour au moins 130 000€.

Entre avril 2004 et avril 2007, le rachat n’est pas conseillé. Les taux étaient historiquement bas et ont évolué entre 3.8% et 3.3%, ici l’opération de rachat ne sera pas rentable financièrement.

Pour les prêts souscrits entre avril 2007 et juillet 2009, se sont les particuliers ayant souscrit un crédit au second semestre qui feront le plus d’économies.

3 conditions sont nécessaires pour prévoir un rachat de crédit :

  • le différentiel de taux : il faut au moins un point d’écart entre les 2 taux ,
  • la durée du prêt restant à couvrir : le rachat est plus intéressant lorsque le prêt a débuté depuis peu,
  • le capital restant dû doit être important

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Faut-il espérer une accalmie pour le mois de mars ?

L’augmentation des taux des crédits immobiliers en mars 2011 devraient  être moins importante. Immobilier-danger.com, explique la tendance des banques pour ce mois de mars par 3 solutions :  soit elles intègrent la hausse et rognent sur leurs marges, soit elles ne répercutent la hausse que sur certains profils d’emprunteurs comme les plus risqués, ou alors certaines risquent de laisser la hausse  de côté et garder des taux compétitifs pour capter les nouveaux clients de mars (le mois de mars est l’un des mois les plus importants pour le marché immobilier ).

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Article inspiré de l’article d’Immobilier-danger.com

Après le DPE, l’étude thermique pour une rénovation efficace

A peine 2% des logements ayant fait l’objet d’une rénovation auraient bénéficié d’une amélioration de leurs performances énergétiques. Une étude thermique permet de rentabiliser votre investissement immobilier.

De plus en plus de particuliers rénovent leurs logements : phénomène de mode, prise de conscience écologique, réaction face à l’augmentation du coût de l’énergie. Mais aussi, obligation de mentionner  la classe énergétique du bien lors d’une vente ou d’une location. D’ailleurs, les réfractaires vont devoir s’adapter relativement vite et prévoir les prochains travaux, le Grenelle de l’environnement prévoit  en 2020 une réduction spectaculaire du nombre de kWh/m². Les ménages français ne devront pas consommer plus de 150 kWh/m² ! (aujourd’hui, la consommation moyenne tourne autour de 330 kWh/m²).  Mais pour que ces travaux soient rentables, ils doivent être effectués dans un ordre précis.

(suite…)

Scellier classique ou intermédiaire ?

Le programme Scellier propose 2 régimes, le scellier classique et le scellier intermédiaire avec une orientation »sociale ». Récapitulatif sur les avantages et inconvénients de ces 2 programmes.

En Scellier classique, la réduction d’impôt s’établit désormais à 22 % du prix d’acquisition pour un logement BBC (bâtiment basse consommation), plafonné à 300.000 euros, soit 66.000 euros étalé sur neuf ans. L’investisseur peut donc déduire jusqu’à 7.333 euros de son impôt sur le revenu tous les ans. Hors BBC, la réduction est ramenée à 13 %, soit 39.000 euros, étalé sur neuf ans.

Pour bénéficier de cette réduction d’impôt très alléchante, l’investisseur doit aussi louer le logement pendant au moins neuf ans à titre de résidence principale d’un locataire et se conformer à des plafonds de loyer selon la zone géographique dont dépend le logement. Pour le gouvernement, il s’agissait d’adapter ces zones à la réalité du marché locatif et d’éviter ainsi les erreurs qui s’étaient produites avec le dispositif Robien. De fait, à partir de janvier 2011, les loyers ont été revus à la baisse de 14 % en zone B1 et B2 et de 26 % en zone A. Une zone supplémentaire a même été créée, la zone A bis (arrêté du 10 décembre 2010) pour mieux coller au marché de la région parisienne. Le loyer plafond ne peut plus, désormais, dépasser 21,70 euros le mètre carré par mois en zone A bis, 16,10 euros en zone A, 13 euros en zone B1 et 10,60 en zone B2 (voir tableau).

A côté du dispositif Scellier classique, il existe le Scellier intermédiaire dont la connotation sociale fait souvent hésiter les investisseurs. A tort. Car si les plafonds de loyer fixés pour cette déclinaison du dispositif sont inférieurs à ceux du Scellier classique, ils restent assez proches de la réalité du terrain, s’établissant à 17,30 le mètre carré par mois en zone A bis, 12,90 euros en zone A, 9,90 euros en zone B1 et 8,5 euros en zone B2.

En contrepartie de cette modération des loyers, l’avantage fiscal concédé est plus important. L’économie d’impôt peut atteindre 32 % de l’investissement, soit 96.000 euros de réduction sur quinze ans ! Mais, dans le cas du Scellier intermédiaire, l’investisseur doit, outre les plafonds de loyer, respecter des limites en matière de revenus des locataires. Des plafonds qui ne sont toutefois pas assez faibles pour constituer un obstacle à la location.

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La meilleure façons d’investir dans le dispositif  Scellier
L’immobilier neuf pris en otage par les investissements locatifs
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Constat de l’étendue du DPE sur lesiteimmo.com !

Trois mois après l’obligation de mentionner le DPE sur toutes les annonces immobilières lors d’une vente ou d’une location, Lesiteimmo réalise un constat sur l’étendue de la consommation énergétique des logements français.

Ces deux graphiques soulèvent deux constats :

Le premier, la majorité des logements présents sur le portail immobilier (21.88%) consomment entre 151 et 230 kWh/m².

Une bonne position sachant que la consommation moyenne du parc immobilier français est de 330kWh/m².

Pour info, deux biens sur trois sont classés entre F et G en termes de performance énergétique. Aucun n’appartient à la catégorie A, très peu à B et on ne compte que 5% pour C ! Pourtant atteindre A et B pourrait permettre de diviser la consommation et la facture énergétique par 5.

Lorsque l’on s’arrête sur la répartition des logements en France en fonction de leurs déperditions énergétiques, on observe une coupe franche entre le nord – est et le sud – ouest. Explications.

Le deuxième constat concerne l’émission de gaz à effet de serre. Le diagnostic GES permet l’évaluation de la quantité de gaz à effet de serre émis en raison de la consommation d’énergie du bien. Les logements vendus sur lesiteimmo.com  se situent entre C, D et E, c’est-à-dire rejettent entre 11 et 55 kg CO2/m²/an.

Ces deux constats soulèvent la question suivante : l’émission de GES est-elle liée à la dépense énergétique et inversement ?

A la vue de ces résultats, on serait tenté de répondre oui, mais il faut néanmoins remettre cette donnée dans son contexte. Le résultat évolue aussi suivant le mode de chauffage. On peut prendre l’exemple du bois, qui a un impact faible au niveau du cycle de vie (13 gCO2eq/kWh) ou le gaz naturel (234 gCO2eq/kWh) qui a un impact plus faible que le fioul domestique (300 gCO2eq/kWh).

De façon identique au DPE, les logements français les moins émetteur en gaz à effet de serre sont très présents sur la partie ouest de la France, et s’étendent jusqu’au sud. Explications.

À quoi correspondent les chiffres du DPE ?

0 – 50 classe A Maisons neuves les plus performantes
Difficilement atteignable en rénovation.
51 – 90 classe B Atteignable facilement en construction neuve, atteignable en rénovation.
91 – 150 classe C Standard dans la construction neuve des maisons chauffées au gaz en France (par exemple, la nouvelle réglementation thermique, dite RT 2005, impose à Paris 120kWh/m2/an).
151 – 230 classe D Standard des années 80 et 90. Des améliorations substantielles sont facilement atteignables, notamment par le remplacement de la chaudière et l’isolation des combles et fenêtres.
231 – 330 classe E Maisons d’avant le premier choc pétrolier.
331 – 450 classe F Maisons anciennes du début du XXe siècle. Les économies réalisables sont très importantes, le rendement économique (retour sur investissement) est évident.
451 – classe G

Ainsi, lors d’un achat ou d’une vente immobilière, le DPE est un bon outil de sensibilisation pour prévoir par la suite les travaux à mettre en oeuvre pour améliorer l’isolation du logement et donc contribuer à diminuer l’émission de gaz à effet de serre.

Lire la suite : l’étude thermique, la garantie d’une rénovation efficace.

Où trouver les logements les plus économes en énergie ?

Chaque annonce de logement que vous regardez est accompagnée à chaque fois de la performance énergétique du bien et quelque fois de ses émissions de gaz à effet de serre. Lesiteimmo, vous propose une étude menée sur 44 500 annonces mentionnant un diagnostic DPE et GES  présentes sur le portail, afin de déterminer où se trouve les logements les plus économes et comment s’établissent les dépenses énergétiques des ménages français.

www.lesiteimmo.com

Diagnostic de Performance Energétique

Cette carte nous indique que les logements les plus énergivores se situent dans le sud de la France.  La plupart des logements catégorisés en E (rappelons que la majorité du parc immobilier français se situe dans cette catégorie) sont présents dans toute la partie nord, centre, Est et Sud – Est de la France. Le littoral regroupe en majorité des logements classés en D et donc plus économes en énergie.

www.lesiteimmo.com

Diagnostic d’émission de Gaz à Effet de Serre

L’émission de gaz à effet de serre suit le mouvement, les catégories que l’on observe en majorité sur la France sont D, E et F. Les logements les plus créateurs de gaz à effet de serre semblent se regrouper sur le Nord et  l’Est de la France.  La partie Ouest et Sud semblent abriter des logements moins émetteurs. Ce phénomène s’explique par les températures plus douces et donc un besoin en chauffage moins important.

Mais aussi, par la La loi littorale adoptée en 1986. Cette loi d’urbanisme vise à encadrer les aménagements de la côte pour la protéger des excès de la spéculation immobilière et donc limiter les émissions de GES. Elle reste cependant décriée par certains élus qui souhaiteraient l’assouplir pour continuer l’artificialisation et l’urbanisation du littoral.

Une prime à la casse… pour ma chaudière !

(Lesiteimmo.com) – Suite au lancement de l’Observatoire de la précarité énergétique, Nathalie Kosciusko-Morizet indiquait que « 6,5 millions de Français avaient souffert du froid en janvier car ils étaient mal chauffés « . De son côté Eric Besson annonce que le prix du gaz augmentera de 5% au 1er avril 2011…Une bien mauvaise nouvelle pour grand nombre de consommateurs !

Le ministre de l’Industrie et de l’Energie, Eric Besson, a présenté, pour enrayer cette augmentation, deux nouvelles aides.

D’une part, la hausse de 20% du rabais social dont bénéficient les foyers les plus modestes.  A ce jour, seuls 300.000 ménages profitent de ce tarif social, alors qu’ils sont 800.000 éligibles au total. Le ministre a donc souhaité que « l’attribution de ce tarif social soit automatique, sur la base des fichiers dont disposent les organismes sociaux « . Un arrêté devrait paraître avant fin juillet 2011.

D’autre part, une prime à la casse pour les chaudières anciennes. Un dispositif mis en place avec GDF Suez, pouvant  aller jusqu’à 250 €, qui «  aidera à installer des équipements plus économes en gaz « . Parallèlement, « j’ai demandé à GDF Suez de proposer, à partir du 1er avril prochain, un bilan énergétique gratuit pour tous les consommateurs qui en font la demande« , a ajouté Eric Besson. Concrètement, des conseillers de l’opérateur gazier auront pour mission d’aider les clients abonnés à mieux comprendre leur consommation et à identifier les principales sources d’économie. C’est d’ailleurs GDF qui financera la prime à la casse.

Les professionnels du chauffage sont sceptiques…

Cet intitulé rappelle bizarrement le principe de  prime à la casse pour les voitures ! Or le produit ici n’est pas le même et ne véhicule pas le même besoin. « Il ne s’agit pas d’un achat passion, comme peut l’être celui d’une automobile. L’achat d’une chaudière serait plutôt un achat corvée, au mieux un achat planifié pour certains consommateurs qui se préoccupent désormais de la performance énergétique de leur habitat « commente Jean-Paul Ouin, Délégué général du Syndicat des industries thermiques, aérauliques et frigorifiques (Uniclima).

Concernant le développement des ventes, les professionnels émettent des réserves. L’achat d’une chaudière est un investissement lourd. Il faut que les efforts concernant cette prime durent sur le long terme pour pouvoir escompter une augmentation des ventes  car comme l’a affirmé la ministre de l’Ecologie, le mouvement de croissance du prix de l’énergie est inexorable et va se prolonger.

En chiffres
L’âge minimum d’une chaudière en France se situe entre 10 et 15 ans.
Quelque 3 millions de chaudières à gaz de plus de 20 ans seraient concernées par la prime (source : Viessmann)
Prix moyen d’une chaudière basse température : 2.000 à 3.500 €
Prix moyen d’une chaudière à condensation : 3.000 à 4.500 €

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Quel poêle choisir ?

Ce qui s’est dit en mars…

Agence immobilière

Un logiciel de gestion d’annonces pour les réseaux immobiliers.
Spécialiste de la multidiffusion d’annonces depuis 10 ans, Ubiflow,  lance un nouveau service. La solution Cockpit,  à destination des groupes et réseaux professionnels de l’immobilier.  Cet outil permet de centraliser, gérer et piloter les annonces, les réseaux immobiliers peuvent ainsi augmenter leur performance et leur retour sur investissement. Lire la suite

Des agences immobilières pour lutter contre le mal-logement.
L’agence solidarité logement propose aux agences immobilières de consacrer 1 % de leur chiffre d’affaire annuel au profit des mal-logés. Lire la suite

Location

Locataire, vous ne devez pas tout payer.
Certains administrateurs de biens, malgré la sonnette d’alarme tirée par l’association de consommateurs CLCV (Consommation Logement et Cadre de Vie) en 2006, n’hésitent pas à facturer aux locataires des prestations normalement gratuites. Locataires, ne vous faites plus avoir !

Scellier classique ou intermédiaire ?
Le programme Scellier propose 2 régimes, le scellier classique et le scellier intermédiaire avec une orientation »sociale ». Récapitulatif sur les avantages et inconvénients de ces 2 programmes. 

Le niveau des loyers en France
L’observatoire Clameur, qui regroupe les chiffres de la plupart des professionnels français dans le neuf et dans l’ancien, risque de faire du bruit. Après avoir subi un sérieux coup de frein en 2009 (0%), les loyers sont repartis à la hausse en France en 2010 de 2,5% (voir par régions et par villes). 

Chauffage

Une prime à la casse…pour ma chaudière !
Suite au lancement de l’Observatoire de la précarité énergétique, Nathalie Kosciusko-Morizet indiquait que « 6,5 millions de Français avaient souffert du froid en janvier car ils étaient mal chauffés « . De son côté Eric Besson annonce que le prix du gaz augmentera de 5% au 1er avril 2011…Une bien mauvaise nouvelle pour grand nombre de consommateurs ! 

Quelle énergie pour chauffer mon logement ?
On en revient toujours aux mêmes questions : mon mode de chauffage est -il le plus économique, le plus respectueux de l’environnement ? Lesiteimmo, vous propose un récapitulatif des avantages et inconvénients des différentes énergies, pour y voir plus clair…

Financement

Le marché commence à se bloquer
La hausse des taux immobiliers, des prix qui augmentent…tout est en place pour bloquer le marché immobilier!Selon le Crédit Foncier et son étude publiée mercredi, le nombre de transactions de logements anciens en France devrait baisser en 2011 à cause de la hausse des taux d’intérêts des prêts immobiliers. 

L’avantage du Prêt à Taux Zéro +, ne compensera pas la remontée des taux.
Le prêt à taux zéro plus (PTZ +) ne suffira pas à amortir l’effet de la remontée des taux d’intérêt sur la moindre solvabilité des candidats à l’achat d’un logement.

Ajouter des m² en plus : la solution…
Meilleurs taux et le quotidien la Tribune ont établi la liste des 3 leviers qui permettent aux futurs acquéreurs d’augmenter leur nombre de m².

 

Courbes de Friggit pour le mois de mars
Jacques Friggit vient de mettre à jour ces nouvelles courbes concernant les prix de l’immobilier et les revenus des français.

Une hausse des taux possible en avril selon la BCE…
Comme attendu, la BCE n’a pas modifié ses taux directeurs ce jeudi. Une hausse des taux est « possible » en avril, selon Jean-Claude Trichet. La BCE a revu en nette hausse ses prévisions d’inflation pour 2011 mais prévoit que la hausse des prix reviendra sous son objectif de moyen terme de 2% en 2012.

Achat

DPE et PTZ+, des effets sournois!
Depuis sa mise en place en janvier, le DPE fait parler de lui. Après le questionnement sur l’intérêt de cette étiquette sur les annonces de vente et de location immobilières. UFC Que Choisir, dénonce le caractère aléatoire et le manque de fiabilité de ce type de diagnostic. Aujourd’hui, c’est au tour des professionnels du diagnostic immobilier de se faire entendre et de dénoncer les pressions qu’ils subissent de la part des vendeurs et des futurs acquéreurs pour bénéficier du montant maximal du PTZ+. 

Les prix ont continué de grimper en février…
Le contraire eût été étonnant : De Particulier à Particulier, qui publie ce lundi son indice pour le mois de février, assure que les prix s’affichent toujours en hausse (+0,33% pour les appartements, et + 0,52% pour les maisons). Les délais moyens de transaction restent, eux, stables : les propriétaires d’un bien immobilier doivent toujours compter en moyenne cinq semaines pour vendre leur appartement et deux de plus pour vendre leur maison. 

Constat de l’étendue du DPE sur lesiteimmo.com
Trois mois après l’obligation de mentionner le DPE sur toutes les annonces immobilières lors d’une vente ou d’une location, Lesiteimmo réalise un constat sur l’étendue de la consommation énergétique des logements français. 

Où trouver les logements les plus économes en énergie ?
Chaque annonce de logement que vous regardez est accompagnée à chaque fois de la performance énergétique du bien et quelque fois de ses émissions de gaz à effet de serre. Lesiteimmo, vous propose une étude menée sur 44 500 annonces mentionnant un diagnostic DPE et GES  présentes sur le portail, afin de déterminer où se trouve les logements les plus économes et comment s’établissent les dépenses énergétiques des ménages français. 

Politique

Un bureau vide = un logement.
Des locaux professionnels revus en habitation, une solution pour lutter contre la crise du logement !

Le niveau des loyers en France

L’observatoire Clameur, qui regroupe les chiffres de la plupart des professionnels français dans le neuf et dans l’ancien, risque de faire du bruit.

Après avoir subi un sérieux coup de frein en 2009 (0%), les loyers sont repartis à la hausse en France en 2010 de 2,5% (voir par régions et par villes).

Mais, plus étonnant, l’étude montre qu’entre 2006 et 2010, les loyers de marché, c’est-à-dire les nouvelles locations et les renouvellements de baux, n’ont progressé que de 6,2% alors que les prix à la consommation ont avancé de 7% ! Comme, pour un locataire en place, les loyers sont indexés chaque année sur l’inflation (indice de revalorisation des loyers), on peut donc en conclure qu’en moyenne il valait mieux pour un investisseur locatif garder le même locataire depuis 2006 plutôt que de changer tous les ans de locataire !

Une statistique qui va à l’encontre du sentiment des locataires, qui ont l’impression d’une nette augmentation du marché à chaque fois qu’ils déménagent.

Le ralentissement de la croissance, constaté depuis 2006 (2% en 2007, 1,5% en 2008, 0,1% en 2009) faisait suite aux fortes augmentations au début de la décennie (6,7% en 2002, sommet de l’envolée des loyers, 4,7% en 2005).

(Lesiteimmo.com) – Le loyer s’établit en moyenne à 12,3 euros par m² (il va de 3,5 à 54 euros par m²). Il passe de 16,4 euros par m² pour un studio et une pièce à 9 euros par m² pour les 5 pièces et plus.

Parmi les principales baisses de loyers en 2010, il y a Mérignac (6,7%), Vitry sur Seine (6%) ou encore Créteil (4,5%). Dans les plus fortes progressions, on retrouve Montreuil (7,4%), Villeurbanne (7,3%) ou encore Saint-Quentin (7,2%).

Quelles pompes à chaleur installer ?

(Lesiteimmo.com) – Avec l’augmentation du coût des énergies fossiles, les pompes à chaleur permettent de chauffer la maison à moindre coût. Bénéficiant des aides fiscales de l’Etat en faveur du développement durable, c’est le moment de faire installer une pompe à chaleur géothermique ou aérothermique dans votre habitation. Un crédit d’impôt de 50% est accordé aux pompes dont le coefficient de performance est supérieur à 3.3%.
Si la vente et la pose est réalisée par une entreprise, le taux de TVA appliqué est de 5.5%.

Les pompes à chaleur géothermiques

Les PAC géothermiques prélèvent la chaleur du sol ou de l’eau souterraine grâce à des capteurs enterrés horizontalement ou verticalement dans le sol. Les pompes à chaleur géothermiques assurent 100% du chauffage de la maison mais exigent un investissement et des travaux importants. Elles sont donc à privilégier pour les constructions de maisons neuves. Elles produisent également l’eau chaude sanitaire. Classées dans la famille des énergies renouvelables, leurs exploitations n’émettent ni gaz à effet de serre, ni polluants.

  • Les PAC géothermiques sol/eau

Les PAC sol/eau sont enterrées horizontalement dans le sol (profondeur entre 60 et 120 cm). Appropriées aux terrains plats, elles exigent cependant de disposer d’une surface 1 fois ½ à 2 fois supérieure à la surface à chauffer.

  • Les PAC géothermiques eau/eau

Les PAC eau/eau captent l’énergie contenue dans l’eau souterraine (nappes phréatiques). Elles nécessitent un, voire deux forages (profondeur entre 30 et 100m).

Les pompes à chaleur aérothermiques

Les PAC aérothermiques utilisent la chaleur de l’air. Nécessitant peu de travaux d’installation, elles doivent être complétées par un chauffage d’appoint les jours de grand froid. C’est donc un système qui convient bien à la rénovation de logements, aussi bien les maisons individuelles que les appartements (avec l’accord de la copropriété). Certains modèles réversibles permettent de climatiser le logement en été. Facile à mettre en œuvre et moins onéreuse que la géothermie, l’aérothermie permet de réduire de 70% sa facture de chauffage.

  • Les PAC aérothermiques air/air

Un seul élément (monobloc) est installé à l’extérieur ou à l’intérieur du logement.

  • Les PAC aérothermiques air/eau

La chaleur de l’air captée à l’extérieur permet de chauffer de l’eau qui circule dans un plancher chauffant et alimente des radiateurs basse température ou des ventilo convecteurs.