Elan : Une loi qui donne de l’élan !

La loi Elan a encore fait parler d’elle le27 mai dernier et le 17 juillet dernier. Cinq corporations se sont données rendez-vous à Paris à proximité du Sénat pour une manifestation. La loi serait un « contresens de l’histoire » d’après les différents protestataires. Objectif : alerter l’opinion public sur une loi qui favoriserait les grands intervenants du secteur de la construction au détriment des PME et artisans.

Elan une loi qui bloque

Architectes, Association des paralysés de France, Droit au logement, tous étaient rassemblés pour alerter l’opinion public sur les dérives de la loi Elan. Monsieur Wirth, Vice-Président du Conseil National de l’ordre des Architectes s’insurge : « La France est un modèle en matière de commande publique, notamment grâce à la loi de 77 sur l’architecture et la loi Mop », assure-t-il. « Si nous avons fait la loi de 77, à l’époque, c’est précisément parce que nous avions constaté les dérives d’un modèle qui standardisait la construction. Et nous en payons toujours les pots cassés aujourd’hui. La loi de 77 n’avait pas pour objectif de faire plaisir aux architectes, mais de mettre des garde-fous. La loi Elan vient retirer ces garde-fous. Refuser l’ancien monde, comme le veut le Gouvernement, ne doit pas impliquer d’oublier les enseignements du passé ! ».

Les corporations s’indignent

Les différentes corporations espèrent que les élus locaux soutiendront leurs actions et permettront de ne pas voir cette loi promulguée en l’état. Plus encore, les personnes handicapées estiment que la régressions de 100 % à 10 % de logements accessibles et une « insulte ». Ils demandent purement l’abolition du texte.

Une délégation a été reçue par Sophie Primas pour entendre les revendications. Néanmoins, Monsieur Mézard précise simplement que : « le Gouvernement irait là où il le souhaite… ».

Le Droit au logement lui pense simplement que Elan est une loi dite « Anti-pauvres » avec des mesures telles que : « « la condamnation des occupants sans titre – squatters, victimes d’une escroquerie au bail, d’une location au noir, d’un marchand de sommeil, locataires sans titre d’une chambre contre services, sous locataires non déclarés … – à un an de prison et 15.000 € d’amende et leur expulsion en 24h sans jugement », la destruction dans un délai d’un mois et sans jugement de maisons situées dans les quartiers informels en Guyane et à Mayotte ou encore l’expulsion plus rapide des plus pauvres qui ne pourront reprendre le paiement du loyer, condition pour accéder aux mesures de prévention des expulsions. ».

Dossier brulant à suivre…

Immobilier : Toulouse on investit encore

Toulouse, est une ville qui bouge énormément en termes d’immobilier depuis plusieurs années. La population croit de plus de 15 000 habitants par an. La ville rose attire toujours autant les investisseurs. Les étudiants restent un fort potentiel ce qui poussent les investisseurs à se tourner vers cette belle ville du Sud de la France. Alors où investir pour faire une bonne affaire ? Et quel budget prévoir pour acheter à Toulouse ?

Toulouse, où investir pour faire une bonne affaire ?

Avec des prix toujours en hausse, entre 2 et 4 %, le marché immobilier toulousain reste encore très actif. Les loyers restent stables, malgré une forte demande notamment de la part des étudiants et des jeunes salariés. Comptez entre 400 et 650 euros pour des studios ou deux pièces suivant les quartiers. La colocation ou les meublés resteront des valeurs qui permettront d’augmenter les prix. Les investisseurs devront se concentrer sur le centre de la ville de Toulouse ou les rues proches des métros pour faire un bon investissement. Le budget à prévoir pour ce type d’investissement devra se situer entre 130 000 et 300 000 euros avec travaux pour obtenir un rendement estimé à près de 5 %. Mais certains n’exclus pas l’investissement dans les petites maisons ou Pinel est possible.

Quels sont les secteurs de Toulouse où il fait bon acheter ?

C’est en périphérie de la ville rose que vous trouverez les meilleures occasions, proche du quartier de la côte pavé.

Les primo-accédants cherchent plus les deux pièces d’une superficie de 40 à 50 mètres carrés dans le secteur des Minimes, de Jolimont ou de la Barrière de Paris. Même si les surfaces restent petites, les prix se situent vers 150 000 euros voir plus avec travaux. Pour aider les plus modestes, la ville a mis en place des aides pour les acquéreurs. En effet, ceux qui investissent dans le neuf, la ville propose un prêt à taux zéro (pass accession) d’un montant de 10 000 euros sur 12 quartiers « prioritaires ». De plus, pour favoriser le marché immobilier, la commune demande aux promoteurs de limiter leur prix à 2 700 euros le m² dans les nouveaux logements qu’ils livrent. Ainsi, vous pourrez investir dans le secteur de la cartoucherie, ou aux Arènes. Sachez que la ville accorde une enveloppe de 6000 euros à taux zéro sur l’ensemble de la ville pour l’achat dans l’ancien. Néanmoins, vous ne pourrez revendre avant une période de 5 ans.

Les secundo-accédants, eux, favoriseront les maisons en centre-ville, comprenant un minimum de 5 pièces. Ils se tourneront plus facilement, vers les quartiers du Busca ou de la Côte-pavée. C’est un budget minimum de 400 000 euros, qu’ils devront envisager pour ce type de bien et pourront voir les prix s’envoler jusqu’à plus de 500 000 euros si la maison présente des modalités supplémentaires.

Découvrez Toulouse centre avec la vidéo de la Ville :

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