Vague de douceur en immobilier au premier trimestre 2018

Vague de douceur en immobilier pour ce début d’année, avec un léger fléchissement des volumes de transaction indiqué par les réseaux immobilier pour ce premier trimestre 2018. Un maintien des prix pour les notaires. À la suite de l’année record qu’a été 2017, les réseaux ne sont pas mécontents de leur début d’année et les notaires restent plus prudents. Quels sont les présages en immobilier pour les professionnels ?

Une vague de douceur à quoi doit on s’attendre en 2018 pour l’immobilier ?

Après une année record en 2017, les chiffres indiquent un léger fléchissement en 2018. D’après le réseaux ORPI, la baisse n’est presque pas perceptible. Leurs chiffres ne baissent que de 1 % autant dire rien. Néanmoins, on enregistre des volumes de ventes moins important concernant les primo-accédants. Les modifications des aides gouvernementales pour l’accession à la propriété (PTZ, …) et les baisses de demande de prêts restent des indicateurs qui laissent entrevoir une baisse d’activité sur le marché immobilier. Alors qu’en pensent les notaires ?

Si pour Christine Fumagalli, 2018 devrait être encore une bonne année. Avec un seuil de moins de 80 jours de vente pour les biens confiés à ORPI. Les notaires eux confirment une tendance plus sage en ce début d’année. S’ils affirment que les prix des appartements vendus dans l’ancien devraient rester supérieur à 4 % et pour les maisons anciennes à plus 2 % sur des valeurs déjà intéressantes. Les notaires précisent que les volumes des transactions commencent à se calmer. Cependant certaines villes décrochent des records.

Paris affole les prix

Paris sera toujours Paris ! Une vague de douceur en immobilier mais avec des prix qui continuent à progresser, à Paris,  pour atteindre 9 300 euros au m², soit une hausse de près de 9 % en seulement un an.  Et la province décide de suivre l’exemple de la capitale, avec une hausse des prix moins évidente mais encore présente. Les notaires estiment à plus de 2,3 % les prix de ventes pour les appartements anciens, et presque encore 2% pour les maisons anciennes. Pour les notaires la tendance est à l’accalmie concernant les volumes des transactions mais avec un maintien des prix.

Des professionnels qui ne sont pas au diapason

Si les notaires notent une vague de douceur en immobilier,  avec un maintien des prix sur un plan général. ORPI note pour son réseau une légère hausse des prix sur certains biens dans les grandes villes. Néanmoins, le réseau annonce pour certains secteurs des légères baisses de prix comme à Marseille, Clermont-Ferrand, Brest, Le havre et Reims.

C’est pourquoi www.lesiteimmo.com vous propose un petit point sur les prix ce printemps. Découvrez demain les prix sur les grandes villes de France

Immobilier : bien acheter en évitant les vices cachés.

Vices cachés : avant d’envisager votre déménagement dans votre logement passer à la loupe les détails. Mais comment faire un tour complet des petits détails qui peuvent vite devenir lourd économiquement. Détails juridiques et administratifs pénibles voir bloquant pour l’achat de votre futur bien immobilier les détecter.

Comment éviter les vices cachés en pensant à ces simples vérifications ?

Si vous avez du terrain, faites un petit tour pour éviter les petits vices cachés. Une servitude de passage, une canalisation commune, de nombreux vices non connus lors de la vente peuvent vite devenir compliqués par la suite. Normalement le notaire doit vous informer lors de la vente de ces problématiques. Mais le mieux est de se renseigner en amont pour ne pas se retrouver pris au dépourvu. Sachez que vous avez 10 jours pour vous rétracter à compter de la signature du compromis ou de la promesse de vente.

Attention aux vices juridiques et administratifs. Si le vendeur de votre futur logement a effectué des travaux de surélévation, d’extension de surface, démolition de mur, … Prenez le temps de demander si toutes les autorisations sont en règle. Renseigner vous auprès de la copropriété voir de la commune pour éviter de vous retrouver dans des situations complexes ensuite (démolition, …). Vérifier que les modifications ont bien été portées sur le cadastre ou dans les millièmes de la copropriété. Vérifier la souscription des assurances nécessaires, l’existence des garanties produites par le professionnel qui a réalisé les travaux (garantie décennale ou biennale).

Abordons maintenant le prix de votre futur bien immobilier. Est-il en phase avec le prix du quartier ? Est-il conforme à l’état du logement ? Faites appel à un professionnel en immobilier qui peut vous apporter un éclairage sur le prix demandé. Renseignez vous sur les prix de ventes des biens proches de votre adresse. Le prix peut bien sûr évoluer en fonction des avantages ou désavantages qui constituent votre futur logement. Vous pourrez ainsi vous faire une idée du prix et évaluer si celui demander par le vendeur est raisonnable.  De plus, faites un point sur la partie charge de copropriété et vérifier le montant des taxe et impôt locaux pour être précis. Le Dpe peut être un point de négociation. Ainsi que l’ensemble des points vus précédemment qui peuvent venir justifier un bonus ou un malus sur le prix demandé.

N’oubliez pas de prendre en compte le montant des travaux que vous envisagez de faire pour améliorer votre futur logement. On estime entre 800 et 1500 euros le prix d’une rénovation au m². De quoi poser des jalons sur le prix. Sachez faire appel aux organismes professionnels pour les rénovations énergétiques. Consultez le site gouvernementale https://www.economie.gouv.fr/particuliers/aides-renovation-energetique pour trouver les aides pour vos travaux ?

Si vous désirez acheter en copropriété nous vous indiquons les points à connaître pour éviter les déconvenues dans notre prochain article.

Immobilier : bien acheter sans se tromper comment faire ?

Bien acheter sans se tromper, un souci pour tous les futurs propriétaires. Quels sont les critères à étudier de près pour éviter les mauvais plans ? Nous vous proposons une revue des points à cibler pour choisir au mieux sans se tromper.

Quels sont les détails sur lesquels porter son attention pour bien acheter ?

Comme évoqué dans notre article d’hier, vous trouverez ci-après les différents critères qu’il faut prendre le temps de bien étudier.

Commençons par l’état général de votre futur logement : le « plus facile ». Vous savez ce que vous ne voulez absolument pas et ce que vous désirez vraiment. Facile ! néanmoins, si ces critères sont tous réunis, il ne faut pas se jeter sur le bien immobilier sans certains contrôles importants. Rendez vous à plusieurs reprises dans le logement pour vérifier qu’il n’y a pas de nuisances non constater lors de votre première visite. Demander à avoir rapidement les diagnostiques techniques pour faire un point complet.

Vérifier la qualité de votre environnement. Essentiel à votre qualité de vie ! Contrôler que vous n’avez pas d’usine ou de bar à proximité par exemple. De nombreuses nuisances sonores et autres pourraient vite devenir un détail désagréable au quotidien. Passez de nuit dans votre futur quartier pour contrôler la qualité de vie et les fréquentations pour ne pas avoir de surprises. N’hésitez pas à vous rendre en mairie pour vous renseigner sur les futurs aménagements prévus proche de votre futur logement. Prenez connaissance des risques potentiels liés à votre quartier. N’hésitez pas à consulter la base de données gouvernementales www.géorisques.fr, elle peut être une mine de renseignements importante.

Vous avez trouvé un bien qui vous convient, l’environnement vous plaît maintenant passer à un examen plus approfondi et faites appel à un professionnel pour examiner l’état du bâti. Vérifier les infiltrations, les défauts de constructions et prenez le temps de bien inspecter les communs. Le professionnel pourra vous aider sur ces points. Il vous aidera si vous envisager l’achat d’une maison à trouver les failles sur les combles, la charpente, la toiture,…

Soyez vigilant sur les dossiers énergétiques. Vérifier le classement de votre futur logement et contrôler les normes auxquels il répond. De A à G les prix peuvent vite être différents. De A à D votre logement n’est pas considéré comme énergivore donc il répond à de nombreuses normes économiques. Si votre bien se classe de E à G, considéré votre logement comme énergivore. Il conviendra de voir les améliorations à apporter. Les aides de l’état pourront vous aider. Mais réviser peut-être le prix ! Néanmoins, sachez que les notes attribuées à votre logement doivent être nuancées en fonction de l’année de construction.

Concernant vos installations électriques et gaz : contrôle =sécurité. Ne pas négliger de porter une bonne attention à ces deux points. Notamment, quand le logement est assez ancien. Pour les maisons, demander le diagnostic de l’assainissement il peut être un point négatif. Il devient alors un chiffre supplémentaire important en termes d’investissement, si vous n’êtes pas aux normes. Renseigner vous rapidement sur cet aspect de votre logement en mairie ou auprès de votre agent immobilier.

Faites un point détaillé de vos extérieurs pour éviter les vices cachés. Déambulez dans votre future propriété peut vous éviter les soucis de voisinages.

Retrouvez nos conseils dans notre prochain article…

Comment bien acheter son logement ?

Logement comment bien acheter ? Une question qui paraît évidente, mais comment y répondre sans se tromper ? Alors quels sont les critères à étudier et à qui s’adresser sans faire d’erreur ? Que recherchez vous appartement, maison, en individuel ou en copropriété ? Autant de points à bien étudier avant de se lancer et éviter les déconvenues. Nous vous proposons un dossier complet sur le sujet pour ne rien oublier.

Logement : quels sont les critères généraux à étudier pour ne pas se tromper ?

Voilà longtemps que vous réfléchissez à devenir propriétaire de votre logement et le contexte économique est très favorable. Des taux d’emprunts assez faible, des prix raisonnables et des aides de l’état pour vous permettre de passer à l’accession. Mais avant de signer le moindre compromis il faut étudier quelques points primordiaux.

Que faut-il contrôler avant d’acquérir votre futur logement ?

  • La qualité de l’emplacement où se situe votre futur bien immobilier,
  • L’état général de votre futur logement est pour lequel il peut être nécessaire de faire appel à un professionnel.
  • L’état énergétique du bien immobilier peut vous permettre de découvrir certains vices non visibles lors de vos visites,
  • Vérifier certaines notions tels que les servitudes, les vices juridiques et administratifs,
  • Le prix de votre futur logement est-il bien conforme à celui du marché de votre quartier ? Procédez, à l’aide d’outils comme les simulateurs de prix, au contrôle du prix de votre logement et retrouvez ces informations sur les portails professionnels spécialisés comme www.lesiteimmo.com qui vous apportent un éclairage sur les valeurs immobilières par quartier,
  • Consultez le montant des impôts locaux,
  • Établissez le budget de vos travaux pour remettre votre futur logement à votre goût.

Autant de détails, pour lesquels nous allons vous donner quelques indices. De plus, si votre logement se trouve au sein d’une copropriété, il y a certains critères qu’il convient de bien appréhender avant de vous lancer dans l’acquisition. Et si vous envisagez la construction de votre maison, de nombreux aspects doivent être pris en considération quels sont-ils ?

Découvrez dans les prochains articles dédiés à notre dossier, comment bien acheter en copropriété ? Et comment bien construire votre logement ?

Rendez vous demain pour la suite…..

Raz de marée dans la rénovation énergétique : le bonus – malus sur le logement

Rénovation énergétique :le bonus/malus de l’immobilier. Une annonce qui a déchaîné les réactions des professionnels du bâtiment et de l’immobilier. Nicolas Hulot a évoqué la mise en place d’un bonus/malus lors de la vente d’un bien immobilier ou sur la taxe foncière du logement. Une idée mal venue pour les professionnels qui trouvent le principe inefficace et surtout trop précoce.

Rénovation énergétique bonus/malus en immobilier qu’en pensent les professionnels ?

« Je ne veux pas l’imposer mais moi j’y suis plutôt favorable », voilà les mots de Nicolas Hulot qui vient de mettre en avant l’idée d’appliquer un bonus ou malus, sur la performance énergétique d’un bien immobilier, lors de sa vente ou sur sa taxe foncière. Un choc pour les professionnels du bâtiment dans son journal la FFB déclare : « qu’il serait hautement contreproductif de s’inscrire dans une dynamique, même ciblée, d’écologie punitive qui n’est rien d’autre qu’une inflation normative et fiscale ». Jacques Chanut, président de la FFB, complétait dans le communiqué de presse du 3 mai par : « dans l’immédiat, de tels coups de barre ont une conséquence prévisible et catastrophique pour l’activité et donc l’emploi : ils vont renforcer l’attentisme des acteurs, ménages comme professionnels. Avec un grand perdant : la transition écologique ».

Une hérésie pour l’UNIS : trop précoce comme dispositif

Géraud Dévolvé, délégué général du syndicat UNIS, confiait qu’il serait absurde de mettre en place une telle mesure puisqu’ aujourd’hui la mesure énergétique ne peut être correctement qualifié lors de travaux de rénovation. Pour l’UNIS, il est bien trop précoce de parler de cette mesure. Et les propos du ministre de la Transition écologique et solidaire, serait d’après le syndicat immobilier, « une sorte de ballon d’essai, un avertissement à l’attention des vendeurs et des acquéreurs, pour dire : ‘Les prix ont atteint des niveaux beaucoup trop importants, les acquéreurs n’ont donc plus de budget pour payer des travaux, or il faudra bien que quelqu’un paie un jour ». Pour Géraud Dévolvé, il faudrait revoir les priorités et commencer par : « simplifier le système d’aides financières auxquelles ont droit les propriétaires pour les travaux de rénovation. ». De plus de nombreux projets de lois devraient voir le jour sur ce sujet, alors à quoi devront nous encore faire face dans les prochains mois ?