Immobilier : bien acheter en évitant les vices cachés.

Vices cachés : avant d’envisager votre déménagement dans votre logement passer à la loupe les détails. Mais comment faire un tour complet des petits détails qui peuvent vite devenir lourd économiquement. Détails juridiques et administratifs pénibles voir bloquant pour l’achat de votre futur bien immobilier les détecter.
Comment éviter les vices cachés en pensant à ces simples vérifications ?
Si vous avez du terrain, faites un petit tour pour éviter les petits vices cachés. Une servitude de passage, une canalisation commune, de nombreux vices non connus lors de la vente peuvent vite devenir compliqués par la suite. Normalement le notaire doit vous informer lors de la vente de ces problématiques. Mais le mieux est de se renseigner en amont pour ne pas se retrouver pris au dépourvu. Sachez que vous avez 10 jours pour vous rétracter à compter de la signature du compromis ou de la promesse de vente.
Attention aux vices juridiques et administratifs. Si le vendeur de votre futur logement a effectué des travaux de surélévation, d’extension de surface, démolition de mur, … Prenez le temps de demander si toutes les autorisations sont en règle. Renseigner vous auprès de la copropriété voir de la commune pour éviter de vous retrouver dans des situations complexes ensuite (démolition, …). Vérifier que les modifications ont bien été portées sur le cadastre ou dans les millièmes de la copropriété. Vérifier la souscription des assurances nécessaires, l’existence des garanties produites par le professionnel qui a réalisé les travaux (garantie décennale ou biennale).
Abordons maintenant le prix de votre futur bien immobilier. Est-il en phase avec le prix du quartier ? Est-il conforme à l’état du logement ? Faites appel à un professionnel en immobilier qui peut vous apporter un éclairage sur le prix demandé. Renseignez vous sur les prix de ventes des biens proches de votre adresse. Le prix peut bien sûr évoluer en fonction des avantages ou désavantages qui constituent votre futur logement. Vous pourrez ainsi vous faire une idée du prix et évaluer si celui demander par le vendeur est raisonnable. De plus, faites un point sur la partie charge de copropriété et vérifier le montant des taxe et impôt locaux pour être précis. Le Dpe peut être un point de négociation. Ainsi que l’ensemble des points vus précédemment qui peuvent venir justifier un bonus ou un malus sur le prix demandé.
N’oubliez pas de prendre en compte le montant des travaux que vous envisagez de faire pour améliorer votre futur logement. On estime entre 800 et 1500 euros le prix d’une rénovation au m². De quoi poser des jalons sur le prix. Sachez faire appel aux organismes professionnels pour les rénovations énergétiques. Consultez le site gouvernementale https://www.economie.gouv.fr/particuliers/aides-renovation-energetique pour trouver les aides pour vos travaux ?
Si vous désirez acheter en copropriété nous vous indiquons les points à connaître pour éviter les déconvenues dans notre prochain article.
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