Le DPE et le PTZ+ : des effets sournois!

Depuis sa mise en place en janvier, le DPE fait parler de lui. Après le questionnement sur l’intérêt de cette étiquette sur les annonces de vente et de location immobilières. UFC Que Choisir, dénonce le caractère aléatoire et le manque de fiabilité de ce type de diagnostic. Aujourd’hui, c’est au tour des professionnels du diagnostic immobilier de se faire entendre et de dénoncer les pressions qu’ils subissent de la part des vendeurs et des futurs acquéreurs pour bénéficier du montant maximal du PTZ+.

Le problème principal du DPE … son lien étroit avec le nouveau PTZ+, tous les deux sont arrivés en même temps sur le marché, en janvier 2011. Le gouvernement a lié le DPE et le PTZ+ ( nb. son but, inciter les primo-accédants à devenir propriétaires) alors qu’il n’avait que très peu de recul sur la manière dont les diagnostiqueurs  établissaient leurs rapports.  L’Etat s’est arrêté sur le constat alarmant des dépenses énergétiques des logements français, et a donc mis en place le PTZ+ et ses paliers dégressifs en fonction de l’étiquette donnée par le diagnostiqueur.

Aujourd’hui, lesiteimmo fait 2 constats, d’un côté les vendeurs ont intérêt à vendre un logement bien classé, sous peine de devoir baisser leurs prix de vente. De l’autre, les futurs acquéreurs ont intérêt à acheter un logement bien classé pour bénéficier du montant maximum du PTZ+.  Cette dépendance entre le DPE et le PTZ+ est à l’origine des pressions que subissent les diagnostiqueurs.

Cet enchaînement est sournois et attise la montée des prix sur le marché de l’immobilier.   En effet, le vendeur a intérêt à rénover sommairement son bien, pour que celui-ci obtienne une étiquette honorable (entre C et D)pour pouvoir le vendre plus cher et avoir moins de marge de manœuvre lors de la négociation.

Le deuxième problème auquel il va falloir trouver rapidement une solution est le montant du PTZ+. Ses paliers sont très restrictifs dès que l’étiquette du DPE passe la classe D, le montant prêté est divisé par 2. D’où l’intérêt pour le futur acquéreur d’obtenir le meilleur classement énergétique.

Les propositions réalisées par la Fnaim et la Fidi

  • Une dégressivité moins forte  du PTZ+
  • Une responsabilisation de l’acquéreur en lui retirant les avantages de ce prêt «  en cas de fausse déclaration de la classe énergie » du logement.
  • Harmoniser les méthodes de calcul avec les autres méthodes liées à la rénovation énergétique,
  • Imposer une formation obligatoire minimale et réglementaire pour les nouveaux diagnostiqueurs avec des formateurs thermiciens du bâtiment.

Petit rappel sur le DPE

Le DPE est l’application directe de la  Directive pour la performance énergétique des bâtiments, votée en
application du protocole de Kyoto par l’Union européenne. Son objectif : informer le locataire ou le futur
acquéreur sur la performance énergétique de son logement, et ainsi l’aider à évaluer sa consommation tout
en le sensibilisant sur les gaz à effet de serre et sa consommation.

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Bien réaliser ses diagnostics immobiliers

Un nouveau venu dans les prêts immobiliers : le PTZ+

Acheter des m² en plus : la solution

Meilleurs taux et le quotidien la Tribune ont établi la liste des 3 leviers qui permettent aux futurs acquéreurs d’augmenter leur nombre de m².

La difficulté des français à trouver et acheter un logement n’est plus à prouver. Les prix sont de plus en plus élevés, les taux de crédit suivent la même cadence et paradoxalement les salaires stagnent. Tout est réuni pour bloquer le marché de l’immobilier.

Tout sauf, 3 leviers qui permettent de soutenir momentanément le marché et de proposer des m² en plus aux ménages français :

  • le nouveau PTZ +, bel outil pour les primo-accédants,
  • la négociation des assurances de prêt, avec la loi Lagarde qui interdit au banquier de refuser qu’un emprunteur souscrive son assurance chez un concurrent,
  • l’allongement de la durée de remboursement.

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L’accession au logement… pas pour tout le monde

Être propriétaire de son logement est en train de devenir un mythe. Malgré la crise les prix ont continué de flamber. Et les professionnels, les élus locaux, et les associations réclament un changement de cap de la politique de logement.

La flambée des prix  démoralise les français

En 2010, à l’échelle nationale, la hausse moyenne de la flambée des prix  s’élevait à 9,5%  et 12,1 en Ile de France. En 10 ans les prix ont pris + 109% tandis que les revenus n’ont progressé que de 45%. De nombreux professionnels et associations telles que la Fondation Abbé Pierre réclament un encadrement ou un plafonnement des loyers. En effet, les français sont de plus en plus inquiets quand à la possibilité d’avoir accès au logement. Le sondage mené par TNS Sofrès pour Nexity le montre bien,  sur les 1000 personnes interrogées seules 16% estiment que la situation va s’améliorer.

Un constat indique que l’accession à la propriété progresse lentement en France, et ce, du à la hausse des prix. C’est en général, les classes populaires qui se retrouvent touché par ce problème. Le taux de propriétaires est passé de 46% en 1981 à 33% en 2007 à l’inverse chez les ménages les plus aisés, la tendance évolue dans l’autre sens : de 51% ils sont passés à 70%

Les  prix de l’immobilier trop élevé et donc l’accession réduite à la propriété pose de réels problème à la compétitivité économique des pays. En effet, en France, certaines villes trop chères peinent à attirer salariés et fonctionnaires pour faire fonctionner la cité. Les classes moyennes sont chassées des centres villes et sont obligées de se réfugier en périphérie.

Mais les ventes se maintiennent…

Néanmoins, en 2010, le nombre de ventes a presque dépassé le record de 2007 (820 000) en réalisant 760 000 ventes de logements. 2 raisons à ce constat :

  • parmi les acheteurs, la part de secundo – accédants ne cesse d’augmenter, ils représentent 2 acheteurs sur 3 dans l’ancien. Ces derniers sont pratiquement immunisés contre l’inflation immobilière.
  • L’ouverture des vannes du crédit. En 2010, les taux historiquement bas ainsi que l’allongement des durées d’emprunt ont permis à de nombreux ménages de devenir solvables et de décrocher des crédits entre 15 et 25 ans.

On peut donc devenir propriétaire en France, mais au prix d’un endettement massif. En 2010, c’est 77,3% du revenu disponible des ménages qui passe dans le logement contre 53,2% en 2000. Mais que les Français se rassurent, nos voisins anglais s’endettent à plus de 140% pour devenir propriétaires. Cette ouverture des vannes est d’ailleurs à l’origine de la hausse des prix dans l’immobilier.

Comment peut-on maîtriser cette inflation des prix ?

La Chine, elle-même confrontée à une intense spéculation immobilière a mis en place un certain nombre de règles.
L’objectif qu’elle s’était fixé : 36 millions de logements à des prix abordables dont 10 millions pour 2011.

  • un emprunteur qui souhaite acheter un logement secondaire, doit financer 60% du prix du bien sur ses fonds propres
  • les logements vides seront taxés entre 0,4% et 1, 2%

La France pourrait exiger tout comme la Chine, un apport personnel conséquent,  limiter la durée des prêts, augmenter les taux. Ou alors construire plus de logements sociaux à condition de les réservés aux plus démunis.

Jacques Friggit, économiste du Ministère en charge du logement, met à jour depuis quelques année une sériede courbes de Friggit » ou « tunnel de Friggit .

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Nouvelles courbes de Friggit pour le mois de mars 2011
L’Agence Solidarité Logement : pour lutter contre le mal-logement

L’Agence Solidarité Logement, une association pour lutter contre le mal-logement

L’Agence Solidarité Logement créée à l’initiative d’Isabelle Larochette (directrice de l’agence « De la Cour au Jardin et présidente de l’association) vise à fédérer vendeurs, acquéreurs et professionnels de l’immobilier autour d’un projet solidaire. L’association est en partenariat avec la Fondation Abbé Pierre et soutenue par l’animatrice Ariane Massenet, marraine de l’association.

Vous souhaitez soutenir cette association ou simplement obtenir des informations, lesiteimmo.com a interviewé Isabelle Larochette, qui nous a accordé un peu de son temps…

 

Bonjour Isabelle,
Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste l’association « Agence Solidarité Logement » ?

« Agence Solidarité Logement » est une association qui fédère les agences immobilières autour d’un sujet malheureusement toujours d’actualité le mal-logement. Le principe ; chaque agence adhérente reverse 1% de son chiffre d’affaires à la Fondation Abbé Pierre qui en est la seule bénéficiaire.

L’association ASL a un partenariat annuel avec la Fondation Abbé Pierre, qui est pour moi une association totalement transparente et qui me tient réellement à cœur.

Le pari semble fou, et pourtant vous comptez déjà 80 adhérents. Comment vous est venu l’idée de cette association ?

En effet, l’idée m’est venue, lors de l’opération d’Augustin Legrand (les enfants de Don Quichotte) sur le Canal Saint Martin à Paris. J’habitais juste à côté et tous les matins en me rendant dans mon agence immobilière, je passais à côté des tentes des SDF. Petit à petit, j’ai commencé à discuter avec eux et je me suis aperçue que l’image du SDF que l’on pouvait avoir il y a quelques années n’était plus du tout la même. Aujourd’hui, tout le monde peut être touché par le mal-logement et s’est en échangeant avec eux que l’idée a germé dans ma tête.

Et oui aujourd’hui, nous comptons 80 adhérents. Et ce grâce au relais des médias, ils ont beaucoup communiqué sur l’association sans que je ne fasse de démarche auprès d’eux. Je pars du principe qu’un don ne doit pas être réclamé.

Si une agence est intéressée par votre action, comment se déroule le partenariat ?

Les agences qui le souhaite peuvent me contacter via le site Internet par mail (contact@agencesolidaritelogement.fr). Ensuite, je les re-contacte personnellement et m’entretiens avec eux. Je mets un point d’honneur à discuter de vive voix avec les futurs adhérents afin de bien établir les règles du jeu. Je fais la chasse aux agences qui souhaitent faire partie de l’association uniquement à but lucratif. J’ai déjà refusé des agences qui avaient des attentions trop commerciales.

Ensuite les agences n’ont plus qu’à télécharger le bulletin d’adhésion dans la rubrique des professionnels et à nous le renvoyer avec une participation de 150€ pour l’adhésion à l’association.

Les adhérents sont en général des agences indépendantes, des petits groupements locaux, l’ambiance du réseau est familiale et le contact humain  prime avant toute chose.

Comment l’agence peut communiquer sur ce partenariat ?

Une fois l’adhésion effectuée, je renvoie à l’agence un dossier comprenant un sticker vitrine et un logo à installer sur son site Internet avec le label « agence solidarité logement ». Un guide de communication lui est également adressé, afin que toutes les agences communiquent de la même façon sur l’association et le label.

Comment se déroule la vie de l’association ?

Nous avons fait une première réunion en novembre 2010, où nous avons établi une charte. Puis comme toute association, nous prévoyons une réunion par an afin d’échanger et de discuter avec le réseau. Je souhaite créer une vraie cohésion, l’association c’est pas moi, c’est nous, le réseau !

Avez-vous des particuliers qui s’adressent à vous pour avoir les coordonnées d’agences partenaires ?

Énormément de particuliers s’adressent directement à l’association. Ils sont séduits par l’initiative et souhaite participer à leur tour soit par la vente de leur bien, soit lors de l’achat.

Quelles ont été les actions mises en place grâce aux nombreuses participations ?

Les fonds récoltés sur l’année vont permettre à la Fondation Abbé Pierre d’investir dans son projet « 2000 toits pour 2000 familles » qui contribue à la réalisation de logements pour les plus démunis.

Quels sont vos projets pour l’année 2011 ?

Pour 2011, nous souhaitons bien sûr qu’il y ait toujours plus d’agences partenaires. Mais nous ne visons pas la quantité, mais plutôt un engagement de qualité de la part des agences !

Et pourquoi ne pas rénover nous même des logements pour lutter contre ce fléau et remettre à la Fondation Abbé Pierre les clefs de ces logements. Mais pour l’instant ce n’est qu’un projet !

Merci Isabelle pour cette interview et nous vous souhaitons une belle continuation pour l’année 2011.

 

Visionnez le clip de l’Agence Solidarité Logement

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L’éco-Prêt à Taux Zéro

L’éco-prêt à taux zéro n’a pas remporté le succès escompté par le gouvernement. A peine 170 000 éco-PTZ délivrés contre une estimation de 450 000 par an. Le problème…un dispositif trop compliqué, trop technique qui décourage aussi bien les particuliers que les banques.

Des conditions très contraignantes

Pour être éligible à l’éco-PTZ, les travaux doivent entrer dans un « bouquet » destinés à améliorer les performances énergétiques d’une maison ou d’un appartement et non la rénovation d’une partie du bien du propriétaire.  Le prêt peut financer le changement d’un système de chauffage, à condition que l’emprunteur fasse en même temps isoler le toit, les murs ou les fenêtres, en changeant 50% des ouvertures au moins et 100% du toit.
La liste des travaux éligibles, les matériaux autorisés, les combinaisons possibles exigent une certaine connaissance technique.

Ce prêt peut être contracté sur 10 ans et est limité à 10 000€ pour des travaux d’assainissement, ouvert jusqu’à 20 000€ lorsque deux postes sont concernés et 30 000€ pour trois (isolation des fenêtres, du toit et des murs par exemple). Aucun frais de dossier ne peut vous être indexé par votre banque, en revanche, elle peut vous proposer une assurance, non obligatoire.

Des banquiers plutôt réticents

Au premier abord la majorité des banques ont accueilli l’éco-PTZ avec enthousiasme. Puis, les premières contraintes sont apparues, malgré les devis types, presque aucun des dossiers qui leur arrivent n’est conforme, et c’est à eux de vérifier cette conformité, car il n’est pas prévu de recours auprès de professionnels. Une sorte d’épée Damoclès au dessus de leurs têtes, car si ils se trompent et accordent un prêt à des travaux inéligibles, les établissements financiers peuvent être amenés à rembourser le coût du crédit que l’Etat prend en charge!

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Expulsions locatives : quels sont les droits ?

Mercredi 16 mars, c’est la fin de la trêve hibernale. Les propriétaires peuvent à nouveau expulser leurs locataires.
Cette procédures très longue pour les propriétaires et peu agréable pour les locataires est sérieusement encadrée…

Cette trêve débute le 1er novembre et se termine le 15 mars. Chaque année se sont de nombreuses décisions de justice qui sont prises et qui entraîne une expulsion. En 2009, 106 500 décisions et 106 488 expulsions ont été mises en place, c’est environ 1.3% de plus qu’en 2008.

Les associations contre le mal logement ont demandé quelques jours avant la fin de la trêve un moratoire des expulsions locatives, et la construction de logements sociaux.

Le site Internet du gouvernement indique qu’il ne peut pas accepter le moratoire des associations, car celui-ci pourrait avoir des effets négatifs pour la location.  En effet, la France se compose de 2 millions de propriétaires individuels qui louent un logement (ils représentent environ 90% du parc locatif). Une telle mesure pousserait ces propriétaires à ne plus louer leurs logements, ce qui réduirait encore plus l’offre de logement en France.

Benoist Apparu, le secrétaire d’Etat aux logements, assure qu’une politique de « prévention des expulsions » va être mise en place en 2011 avec une taxe pour les propriétaires louant leurs logements à un prix exorbitant, notamment les petites surfaces.

Sur quels motifs peut-on mettre en place une procédure d’expulsion ?

  • 2 mois de loyers impayés
  • une assurance habitation non payée (malgré une lettre d’huissier précédemment envoyée)
  • tapage (le trouble au voisinage doit avoir été signalé plusieurs fois pour faire l’objet d’une procédure d’expulsion)
  • l’occupation des lieux par le locataire malgré la résiliation de son bail

Les procédures d’expulsions sont lourdes et compliquées. Néanmoins, avant d’entamer toutes procédures  judiciaires, le bailleur doit tenter de trouver une solution à l’amiable avec son locataire.

Si aucune solution ne peut être trouvée, alors le bailleur peut saisir le Tribunal d’Instance.

A la suite de la procédure, le juge peut estimer que le locataire est dans son droit, notamment lorsque le logement est insalubre ou impropre à la location, ou alors lui accorder un échéancier de paiement.

Lorsque la décision de justice va en direction du bailleur, le locataire doit quitter les lieux dans les 2 mois qui suivent la réception du commandement de l’huissier.  En cas de refus de la part du locataire, le préfet peut faire appel à la force publique.

Dans chaque département, il existe des Fonds de solidarité pour le logement (gérés en général par la CAF ou les associations locales). Ces fonds  peuvent être débloqués lorsque le locataire semble de bonne foi.

Agent immobilier, chasseur immobilier, particulier… qui peut m’aider ?

Vous souhaitez acheter votre logement et vous vous sentez un peu perdu dans cette jungle qu’est le marché immobilier ! Lesiteimmo.com vous détaille les nombreux moyens pour dénicher LE logement qui vous convient au meilleur prix…

Grâce au web, les moyens de trouver un logement se sont multipliés, du particulier à l’agent immobilier, en passant par les notaires et plus récemment par les chasseurs immobiliers, tout dépend du temps dont vous disposez pour trouver votre logement.

Les annonces immobilières, le bon plan pour une transaction entre particuliers.

En général, réaliser une transaction entre particuliers représente peu de risques. Vous pouvez voir deux notaires indépendants afin de vous conseiller au mieux. Néanmoins, cette technique de recherche est la plus longue en termes de prise de temps. Eplucher les annonces immobilières prend du temps et nécessite de déterminer correctement le type de bien recherché afin d’optimiser ses recherches.

Aujourd’hui, Internet permet en un clic de retrouver l’ensemble des annonces présentes dans la presse nationale, régionales et spécialisée. D’ailleurs, la plupart des ces sites, vous proposent, une fois votre choix réalisé, de recevoir directement dans votre boite mail, les annonces correspondant à vos critères de recherche.

Vous avez le choix entre différents sites :

  • ceux qui ne proposent que des annonces postées par des particuliers
  • des sites de professionnels de l’immobilier qui affichent uniquement les annonces des agences affiliées à leur réseau
  • des portails généralistes qui regroupent les annonces des agences immobilières, des promoteurs, et parfois des annonces de particuliers
  • des sites regroupant les annonces proposées par des notaires.

Bon à savoir : Certains particuliers, fiers de leur bien, ont tendances à afficher des prix au-dessus de ceux du marché. N’hésitez pas à négocier le prix d’achat avant de signer votre compromis.

Les agences immobilières, la garantie tranquillité

Malgré une réputation peu appréciée, faire appel à un agent immobilier pour acheter un logement peut s’avérer judicieux si vous ne maitrisez pas assez le marché immobilier et si vous souhaitez gagner du temps. L’agent immobilier  prend en charge l’ensemble des formalités administratives, il doit vous conseiller et attirer votre attention sur les défauts apparents du logement. L’agent immobilier est un professionnel de terrain qui connaît bien son marché. Il est en mesure de vous donner des informations très précieuses, et saura vous conseiller ou jouer les arbitres entre vous et votre vendeur. Le fait de faire appel à un agent immobilier engendre des coûts supplémentaires, mais en général, ils essaient de proposer le bon prix afin de vendre le plus rapidement les biens en leur possession. Gardez bien à l’esprit qu’un particulier à tendance à surévaluer son prix de vente. La  commission de l’agence immobilière varie entre 5 à 8 % du prix de vente, qui s’ajoute au prix versé  par le vendeur. En contrepartie, vous bénéficiez d’un service professionnel.

Bon à savoir : Afin de rendre leur profession plus attrayante, certains réseaux travaillent sur des offres intéressantes pour le vendeur et le futur acquéreur. Le but de ces agences : multiplier les services à valeur ajoutée pour redorer l’image des agents immobiliers. «Leur réputation est aussi mauvaise que celle des garagistes !» déplore Laurent Vimont, le président de Century 21
Le réseau Century 21, propose une estimation gratuite du bien en moins de quarante-huit heures et
s’engage par contrat sur les moyens publicitaires (petites annonces, vidéo sur Internet…). Le dossier
de chaque appartement ou maison en vente est consultable par son propriétaire sur un extranet : nombre
de visites, commentaires de l’agent («offre imminente»)…
Le réseau Guy Hoquet propose depuis quelques semaines une triple garantie :
1. Une vente de  biens en 90 jours maximum sans quoi les honoraires baisseront de 20% pour chaque
mois supplémentaire.
2. Des honoraires qui disparaissent lorsque le bien est vendu à un prix inférieur de 10% par rapport
à l’estimation réalisée par l’agence
3. Une assistance et suivi de garantis pour les futurs acquéreurs. Le réseau les accompagne dans
leurs démarches et offre aux acheteurs un guide composé de  6000€ de bons d’achat.

Le chasseur immobilier, pour les plus pressés

Si vous n’avez pas beaucoup de temps à accorder à votre recherche de logement, si vous cherchez un logement dans une autre région que celle dans laquelle vous habitez ou si vous recherchez un bien atypique, vous pouvez faire appel à un chasseur immobilier qui se chargera de rechercher le logement pour vous. Une nouvelle profession dont le petit écran se fait régulièrement l’écho, et à laquelle les investisseurs étrangers et les particuliers aisés font très souvent appel.

Le chasseur immobilier doit tout d’abord comprendre votre demande et pour cela, prendre le temps de vous connaître, d’analyser vos réponses à ses questions. A partir des critères que vous aurez défini ensemble, il va consulter les annonces à votre place,  prospecter les agences, visiter les logements qui correspondent à vos souhaits … Il vous remettra ensuite une liste des biens sélectionnés.  Il peut aussi vous accompagner lors de la négociation et pour la signature chez le notaire. En contrepartie, vous devrez généralement lui verser lors de la signature de la vente une commission, représentant de 2 à 6 % du prix d’achat. Certaine fois, le chasseur partage la commission d’agence avec l’agent immobilier.

D’autres moyens moins connus peuvent  vous aider à trouver le logement de vos rêves…

Le marchand de liste

L’activité de marchand de listes remonte à la fin des années 70 et concerne la location immobilière. Elle consiste à proposer, à des candidats à la location de biens immobiliers, des listes de propriétaires contre une adhésion à ce service (une centaine d’euros/mois)

Votre notaire

Certains notaires proposent des services immobiliers. Ce service est très répandu en campagne, beaucoup moins dans les villes.  Consulter les offres notariales peut représenter une piste intéressante, mais elle ne doit pas être exclusive et systématique. Les annonces, les agences, et les marchands de listes ne doivent pas être négligés.

Les enchères immobilières

Une solution rapide et qui peut s’avérer rentable d’un point de vu financier.  Vous trouverez lors de ces enchères, la vente de domaines, la vente de biens saisis par la justice et des ventes effectuées par les notaires. Néanmoins, il faut savoir, que vous ne bénéficiez ni du délai de rétractation de 7 jours (si le logement vous est adjugé vous ne pouvez pas vous rétracter et renoncer à l’acheter), ni de la condition suspensive d’obtention du crédit en cas d’achat à crédit (même si vous n’obtenez pas votre prêt, vous êtes engagé !).

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Le crédit immobilier pour les jeunes

Devenir propriétaire de son logement est le rêve de beaucoup et particulièrement les jeunes actifs. Avec seulement 55% de propriétaires, la France possède l’un des taux les plus bas des pays d’Europe. C’est pour cette raison que le gouvernement prend régulièrement des mesures incitatives notamment par le biais des prêts aidés (Prêt à taux zéro). Mais comment acquérir un bien immobilier lorsqu’on est jeune. Quels types de crédit les jeunes peuvent-ils envisager afin de devenir propriétaires ?

Les calculs à faire

Avant d’entreprendre quoi que ce soit, la première démarche consiste à calculer le montant à emprunter. Pour cela, l’emprunteur doit évaluer en fonction de ses revenus et de la durée envisagée, la charge mensuelle qu’il est prêt à mettre pour son crédit immobilier.

Le dossier de prêt

Une fois que le plan de financement est correctement établi par le ou les emprunteurs, il faut se constituer un dossier de prêt pour vendre son projet aux banques sollicitées. Pour des jeunes actifs sans apport, n’ayant pas encore pu se constituer une épargne, le crédit à 110% est envisageable. Toutefois, pour y prétendre, le dossier devra être soigné et solide pour que la banque prenne le risque de financer en intégralité l’acquisition d’un bien et des frais inhérents à l’opération.

Le courtier en crédit

Dans le but de gagner du temps et avec l’objectif de trouver le meilleur taux ou le crédit qui correspondra le mieux au profil des jeunes emprunteurs, passer par un courtier en crédit immobilier peut être une solution pratique et peu onéreuse.

Quoi qu’il en soit, si vous êtes jeunes mais que la banque discerne chez vous un fort potentiel au niveau de votre profil client, vous n’aurez pas de mal à trouver le financement approprié pour vous offrir le logement tant convoité.

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Bien réaliser ses diagnostics immobiliers

Avec l’actualité sur le DPE, la polémique est importante sur les diagnostics. Or la liste des contrôles obligatoires lors de la vente ou la location d’un bien est longue et a un réel intérêt pour la suite, d’où l’importance de veiller à réaliser des diagnostics fiables. Au total, le propriétaire vendeur se doit de réaliser 9 diagnostics.

Selon que vous vendez ou louez, vous n’êtes pas tenu de réaliser les mêmes diagnostics.  Pour une location, seuls les diagnostics liés au plomb, à la vérification des risques naturels et à la performance énergétique doivent être renouvelés régulièrement.

Faites le choix de professionnels certifiés et correctement assurés

Et quel choix ! En 5 ans, les professionnels de ce secteur se sont multipliés de 1 500 ils sont aujourd’hui plus de 8 000. Et comme nous avons pu le voir récemment, tous ne sont pas très fiables : contrôle baclé, surfacturation…

Votre diagnostiqueur doit être certifié par le  Comité français d’accréditation (Afnor….). Ces agréments sont valables cinq ans et le professionnel (et non l’entreprise qui l’emploie) doit être en mesure de vous prouver qu’il est qualifié pour chacun des examens demandés.

Assurez vous qu’il  soit bien assuré. Il  doit présenter une garantie responsabilité civile et professionnelle, le couvrant à hauteur de 300.000 euros par sinistre. En cas d’erreurs de diagnostic, vous pourrez ainsi vous retourner contre lui.

Enfin obligez le à vous  fournir une attestation garantissant sa totale indépendance vis-à-vis d’entreprises du bâtiment…

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Lesiteimmo.com, vous propose un large choix de professionnels certifiés

Vous retrouvez tous les services gratuits sur le portail lesiteimmo.com :

 

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Nouvelles courbes de Friggit pour le mois de mars 2011

Jacques Friggit vient de mettre à jour ses courbes de tendances sur l’évolution des prix dans l’immobilier et les revenus des ménages français. En résumé, les courbes ne sont toujours pas revenues dans le fameux tunnel et l’écart continue de se creuser entre le prix des logements et les revenus disponibles des ménages. La tendance est-elle d’acheter ou de louer, sommes nous en présence d’une bulle immobilière ? Autant de questions auxquelles le site d‘Immobilier-danger.com tente de répondre en analysant les nouvelles courbes de Friggit.

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